Les semis au chaud, avec et sans lune
Début de mon expérience de plantations avec ou sans lune.
Sans suivre la lune, au chaud dans ma cuisine (20°), en godets de germination :
- le 28 janvier, des bulbilles d’oignons, et des graines de tomates et d’aubergines.
En suivant le calendrier lunaire, toujours au chaud dans ma cuisine, en godets de germination :
- le 5 février (jour des légumes-racines), des bulbilles d’oignons.
- le 8 février (jour des légumes-fruits), des graines de tomates et d’aubergines.
Graines et bulbilles sont toutes issues du même sachet.
Les oignons en godets du 28 janvier ont été repiqués hier en pleine terre, car ils faisaient déjà 10 cm. Ils ne craignent pas le gel. Ils ont pris de l’avance par rapport à ceux « de la lune » du 5 février. Mais si la lune est vraiment efficace, elle se débrouillera pour rattraper son retard !
Je me demande comment les adeptes du jardinage lunaire arrivent à démêler le pouvoir de la lune de celui de la météo. Car même dans ma cuisine, bien exposée et lumineuse, et où la température est relativement stable (à 2 degrés près), l’ensoleillement peut devenir moindre ou au contraire abondant, selon la météo, et sans qu’on puisse le maîtriser. Ce qui fait que ma série d’oignons sans la lune n’a sûrement pas eu la même dose de lumière que la série que j’ai préparée le 5 février.
Qu’est-ce-qui pourra alors me permettre d’affirmer que c’est la lune ? Et pas le soleil ?